Une lettre ouverte aux peuples du monde

Eclaircir la marque de la bête et son identité.

        Dans notre article précédent, nous avons vu que le Covid-19 n’était pas la marque de la bête ; il était similaire à la marque de la bête dans la mesure où toutes les descriptions de ce que la marque de la bête entraînerait sur la société figuraient dans le Covid ; ces descriptions, cependant, ne se sont pas matérialisées dans la réalité. Dans cet article, nous allons chercher à savoir qui est cette “puissance de la bête” et quelle est sa “marque”.

        Commençons par examiner ce qu’est la bête ou qui est la bête. Dans la prophétie biblique, une “bête” fait toujours référence à un gouvernement national, un roi ou un royaume. Par exemple, dans Daniel 7. 3, Dieu donne à Daniel un rêve et une vision. Dans ce rêve et cette vision, Daniel a vu quatre bêtes sortir de la mer, chacune étant différente des autres. Dans Daniel 7. 15-17, nous lisons que Daniel devint inquiet et troublé quant à la signification de ces animaux. Cependant, l’ange à côté de lui lui a donné la réponse et c’est ainsi qu’il a désigné les bêtes : Dans Daniel 7:17, il a été dit à Daniel que les quatre bêtes étaient quatre rois qui se lèveraient sur la terre, il poursuit en décrivant ces rois comme des royaumes quand il dit que la quatrième bête était le quatrième royaume sur la terre, Daniel 7. 23. La Bible décrit également les “cornes” comme des “royaumes” ; nous le voyons dans Daniel 8. 22. Il est dit à Daniel que les “quatre cornes” sont quatre royaumes qui surgiront lorsque la première corne sera brisée. 

        Dans Daniel 8. 3, le prophète a eu une autre vision dans laquelle il a vu deux animaux, et l’ange lui a dit que les animaux étaient les rois mèdes et perses, et le roi de Grèce, Daniel 8. 20, 22. Ainsi, dans la prophétie biblique, les animaux et les cornes font référence aux dirigeants et aux rois dans leurs royaumes. Dans Apocalypse 13. 3, 4, nous lisons que le monde entier s’émerveillera devant cette “puissance de la bête” et l’adorera. Cependant, Dieu dit aux gens dans Apocalypse 14. 9, 10 que “si quelqu’un adore la bête et son image et reçoit sa marque… il boira aussi lui-même du vin de la colère de Dieu…” Ces deux passages nous font comprendre que nous avons bien affaire à une puissance religieuse ou à une organisation religieuse. Apocalypse 13. 8 dit que “tous les habitants de la terre l’adoreront [la puissance de la bête], ceux dont le nom n’est pas écrit dans le Livre de Vie…” voyons donc de quelle organisation religieuse il s’agit.

        Afin de découvrir de quelle organisation il s’agit, nous devons nous poser la question suivante : existe-t-il une organisation qui a une couverture mondiale et qui possède une “marque” dont elle se vante ? Si la réponse à cette question est positive, nous devrions être en mesure d’identifier cette organisation. L’histoire nous dit qu’il existe une organisation qui a une couverture mondiale et qui possède une marque spéciale dont elle se vante. Examinons quelques documents historiques qui le prouvent. 

  1. Dans le Catholic Record du 1er septembre 1923, nous lisons : “Le dimanche est notre marque d’autorité… L’Église est au-dessus de la Bible et ce transfert de l’observance du sabbat en est la preuve.”[1]
  2. “Peut-être que la chose la plus audacieuse, le changement le plus révolutionnaire que l’Église ait jamais fait s’est produit au premier siècle. Le jour saint, le sabbat, a été changé du samedi au dimanche… non pas à partir de directives notées dans les Écritures, mais à partir du sentiment de l’Église de son propre pouvoir… Les personnes qui pensent que les Écritures devraient être la seule autorité, devraient logiquement devenir des adventistes du 7ème jour, et garder le samedi saint.”[2]
  3. Dans la lettre du 28 octobre 1895 de C. F. Thomas, nous lisons : “Bien sûr, l’Église catholique prétend que ce changement est son acte… Et cet acte est une marque de son pouvoir ecclésiastique et de son autorité en matière religieuse.”[3]
  4. Dans le Catéchisme du Concile de Trente, p. 402, nous lisons : “L’Église de Dieu [c’est-à-dire l’Église catholique] a jugé bon de transférer la célébration et l’observation du sabbat au dimanche.”[4]
  5. “Le dimanche est notre marque d’autorité… L’Église est au-dessus de la Bible, et ce transfert de l’observance du sabbat en est la preuve.”[5]
  6. Dans “The Convert’s CATECHISM OF CATHOLIC DOCTRINE”, du Cardinal Peter Gierman (Convert’s Catechism) nous lisons : Q : Quel est le jour du sabbat ? R : Le samedi est le jour du sabbat. Q : Pourquoi observons-nous le dimanche au lieu du samedi ? R : Parce que l’Église catholique a transféré la solennité du samedi au dimanche.”[6]

        Ainsi donc, la marque de la bête est clairement l’observation ou l’adoration du dimanche. Le sabbat de Dieu est le samedi, qui a été institué dès la création. Ayant constaté que la marque de la bête est la fidélité à l’observance du dimanche, donc la fidélité à l’Église catholique et la déloyauté envers le Créateur qui nous a donné son sabbat, nous posons la question suivante : pouvons-nous confirmer que la bête elle-même, selon les citations historiques ci-dessous, est l’Église catholique romaine ? De quels faits historiques disposons-nous pour le confirmer ?

        De nombreux faits historiques montrent clairement que la “puissance de la bête” de Daniel 7 et 8 et d’Apocalypse 13 est effectivement l’Église catholique romaine. Voici quelques faits historiques qui confirment la Bible.

  1. En 313 après J.-C., l’empereur Constantin a publié l’édit de Milan qui acceptait le christianisme ; environ dix ans plus tard, il était devenu la religion officielle de l’Empire romain. Vers 330 après J.-C., Constantin a déplacé la capitale de l’empire de Rome à ce qui n’est pas appelé la Turquie, et a nommé la ville Constantinople. En quittant Rome pour la nouvelle ville, certains historiens affirment qu’il a laissé la ville à la charge des papes ou des évêques de Rome. Selon Labianca, professeur d’histoire à l’université de Rome, on lit : “Quand Constantin quitta Rome, il donna son siège au Pontife.”[7] En réalité, selon l’Encyclopaedia Britannica, “neuf papes ont défendu avec force la suprématie de Rome, malgré le défi croissant que représentait le siège de Constantinople, la capitale de l’Empire d’Orient.”[8]
  2. Encore une fois, nous lisons dans Stanley’s History, p. 40, “Les papes ont occupé la place des empereurs de Rome vacante, héritant leur pouvoir, leur prestige et leurs titres du paganisme.”[9]
  3. Labianca affirme encore : “A la succession des Césars correspond la succession des Pontifes de Rome. Lorsque Constantin quitta Rome, il céda son siège au Pontife.”[10]
  4. Alexander Clarence Flick a écrit : “La puissante Église catholique n’était guère plus que l’empire romain baptisé… la capitale même de l’ancien empire est devenue la capitale de l’empire chrétien. La fonction de Pontifex Maximus [le nom du grand prêtre de la Rome païenne] a été maintenue dans celle du pape. Même la langue romaine est restée la langue officielle de l’Église catholique romaine à travers les âges.”[11]
  5. L’histoire montre clairement que lorsque Rome a été libérée par Constantin le Grand, les papes n’ont pas seulement joué un rôle spirituel sur les habitants de la ville, mais ont également pris en charge les affaires temporelles de la ville. Ce rôle leur a été imposé lorsqu’ils ont dû négocier avec les barbares qui cherchaient à envahir la ville.[12]

        Ce ne sont là que quelques-uns des nombreux faits historiques qui nous montrent clairement que la “puissance de la bête” est bien l’Église catholique romaine. Bien que le Covid-19 ne soit pas la marque de la bête comme nous l’avons vu dans notre article précédent, le Covid-19 porte cependant à notre conscience les restrictions imminentes qui s’abattront sur les personnes sur terre qui refusent de rendre hommage à la marque de l’Église catholique romaine. L’appel de Dieu à la loyauté envers Lui se trouve dans l’Apocalypse 14. 9, 10, il se lit ainsi : “Et le troisième ange les suivit, en disant d’une voix forte : Si quelqu’un adore la bête et son image, et reçoit sa marque sur son front ou sur sa main, il boira du vin de la colère de Dieu, versé sans mélange dans la coupe de Sa fureur, et il sera tourmenté dans le feu et le soufre, en présence des saints anges et en présence de l’Agneau.”

        Nous comprenons dans cet article que la puissance de la bête dans les prophéties de Daniel et de l’Apocalypse se réfère à l’Eglise catholique romaine et que sa marque de distinction est le culte du dimanche que ladite église a institué à la place du sabbat biblique, le samedi. L’idée du Covid-19 et de la marque de la bête est que l’Église catholique romaine (unie au protestantisme) promulguera les mêmes restrictions que le Covid n’a pas pu établir complètement.  Est-il possible que Dieu ait permis à Satan de provoquer cette situation avec le Covid et la Grande Réinitialisation afin d’avertir Son peuple de la calamité à venir avec la marque de la bête ? Ce sera une période de grande persécution des personnes qui ne se conforment pas ou ne montrent pas leur loyauté à l’Église catholique en refusant de célébrer le faux sabbat (dimanche) que l’Église a institué. Dieu fait tout pour éveiller Son peuple aux événements à venir ; je supplie mes lecteurs de se réfugier en Dieu maintenant, pendant qu’il en est encore temps. 

        De peur que nous ayons l’impression que le monde est en chute libre, hors de contrôle, je voudrais vous laisser le message du texte suivant, trouvé dans le Ps. 46. 10, “Sois tranquille, et sache que je suis Dieu : Je serai exalté parmi les païens, je serai exalté sur la terre.” Malgré la violence et l’immoralité des humains d’aujourd’hui, Dieu est toujours aux commandes, cherchant à racheter tous ceux qui voudront bien revenir à Lui, car lorsqu’Il reviendra sur terre, il sera trop tard pour quiconque aura repoussé Son appel. Pour ceux qui aiment Dieu mais qui s’inquiètent du fait qu’Il ne semble pas s’impliquer dans les affaires de la société et qui se sentent donc désenchantés par rapport à Lui, rappelez-vous les paroles de Jésus dans Matthieu 24. 12 : “Et parce que l’iniquité abondera, l’amour de la multitude se refroidira.” Ne diminuons pas notre amour pour Dieu parce que nous sommes incapables de suivre Ses agissements parmi les nations de la Terre.  Un jour, Il rendra toutes choses claires pour chacun d’entre nous. Accrochez-vous, le meilleur est à venir !

        Dieu a-t-il un sceau ou une marque d’importance dont nous devrions être conscients ? Dans mon prochain article, nous nous pencherons sur cette question.  Bénédictions à vous tous.   

[1] Catholic Record, Sept. 1, 1923

[2] Saint Catherine Catholic Church Sentinel, May 21, 1995

[3] C.F. Thomas, Letter, Oct. 28, 1895

[4] Catechism of the Council of Trent, p. 402

[5] Catholic Record. September 1, 1923

[6] Cardinal Peter Gierman, The Convert’s CATECHISM OF CATHOLIC DOCTRINE

[7] Labianca, Professor of History at the University of Rome; recorded in Stanley’s History, p. 40

[8] Coppa, Frank J.. “papacy”. Encyclopedia Britannica, 18, Feb. 2020.  https://www.britannica.com/topic/papacy.  Accessed 22 February 2022.

[9] Stanley’s History, p. 40.

[10] Labianca, Professor of History, University of Rome

[11] Alexander Clarence Flick, The Rise of the Medieval Church, 1959, pp. 148-149.

[12] Bamber Gascoigne, Chairman, History of the Papacy found in History world, an interactive digital programme, created by Gascoigne in 1994.  http://www.historyworld.net/wrldhis/PlainTextHistories.asp?ParagraphID=etn.

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Je tiens à remercier gracieusement Sylvaine Senty d’avoir pris en charge la traduction de cet article en français. Merci.

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