“Écrasez l’infâme (la religion chrétienne). Voltaire (1694-1778). Voltaire contre la Bible et la supériorité du christianisme.

Pouvons-nous avoir confiance en la Bible en tant que guide de Dieu pour l’humanité ? Partie 2.

        Voltaire était un déiste. Il s’est opposé avec véhémence à la foi chrétienne et a écrit en se moquant de la foi chrétienne et de la Bible. Voltaire a terminé ses lettres à ses amis en écrivant « Écrasez l’infâme » (écrasez l’infamie de la religion chrétienne). En 1776, deux ans avant sa mort, il termine son commentaire en deux volumes sur l’ensemble de la Bible (La Bible Enfin Expliquée), dont le but était de « faire écrouler tout l’édifice du christianisme ». Il avait prédit que cela se produirait environ 100 ans après sa mort. Dieu avait d’autres plans pour cet homme illusionné. Peu de temps après sa mort, l’immeuble où il vivait à Genève a été utilisé par les habitants pour entreposer des Bibles et des pamphlets pour la société biblique ! Aujourd’hui, à quelques exceptions près, presque personne ne sait qui était Voltaire, non plus, ni a une idée de ses œuvres littéraires. Quelques-uns ont voulu nié les dires de Voltaire, mais cela a été bien documenté. Consultez-les ici pour commencer ; vous y trouverez plusieurs références à votre disposition.

https://bellatorchristi.com/2019/03/18/voltaires-prédiction-home-and-the-bible-society-truth-or-myth/. Et la Bible ? Eh bien, voyons voir.

        La Bible est unique dans sa continuité.  Sous l’inspiration du Saint-Esprit, elle a été écrite sur une période de quinze cents ans par quarante auteurs de différents chemins de la vie : rois, chefs militaires, paysans, philosophes, pêcheurs, collecteurs d’impôts, poètes, musiciens, hommes d’État, savants et bergers. Certains ont écrit de leur gaieté excessive, d’autres de leur profonde tristesse et désespoir. Encore, il y a d’autres qui ont écrit dans leurs moments de certitude et de conviction, et d’autres pendant leur moment de confusion et de doute. Ce livre, cependant, appel aux comportements et préoccupations de l’homme. Il pénètre jusqu’au plus profond de l’âme. Hébreux 4 :12 (Heb. 4:12) déclare : « Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit, jointures et moelles ; elle juge les sentiments et les pensées du cœur ».

        La Bible a été écrite à partir de trois continents : l’Asie, l’Afrique et l’Europe, et en trois langues : l’hébreux, l’araméen et le grecque. Comme l’anglais aujourd’hui, l’araméen et le grecque étaient les lingua francas (langage parlé de plusieurs) à leur époque. La Bible aborde des centaines de sujets controversés. Des sujets qui suscitent des opinions divergentes (parfois passionnés) tels que : le mariage, le divorce, le remariage, l’homosexualité, le genre humain, l’adultère, l’obéissance aux autorités, la vérité et le mensonge, le développement du caractère, l’éducation des enfants, la nature et la révélation de Dieu, pour ne citer que quelques-uns. Pourtant, de la Genèse à l’Apocalypse, on retrouve une harmonie étonnante tout au long du livre. Comparez les livres de la Bible avec la compilation de classiques occidentaux appelé les Grands Livres du monde occidental.  Les Grands Livres contiennent des sélections de plus de 450 ouvrages écrits par près de 100 auteurs couvrant une période d’environ vingt-cinq siècles. On retrouve : Homère, Platon, Aristote, Plotin, Augustin, Aquin, Dante, Hobbes, Spinoza, Calvin, Rousseau, Shakespeare, Hume, Kant, Darwin, Tolstoï, Whitehead et Joyce, pour ne faire mention que quelques-uns. Bien que ces personnes fassent partie de la tradition d’idées occidentales, elles affichent souvent une incroyable diversité de points de vue sur à peu près tous les sujets, parfois jouant pieds et mains pour critiquer ou réfuter les idées clés proposées par leurs prédécesseurs. On peut argumenter sur le caractère unique de la Bible, comme démontré ci-dessus, ne prouve pas nécessairement son inspiration. Toutefois, il défi toute personne cherchant sincèrement la vérité sur son origine divine concernant son caractère unique. Voltaire et ses accusations (diatribes) contre la Bible et le christianisme ne peuvent être à la hauteur de la Bible et de son caractère unique.

        L’unicité de sa circulation. On pouvait lire les meilleurs livres vendus par centaines de milliers. Parfois, mais moins fréquent, allant d’un million d’exemplaires, et rarement dépassant les dizaines de millions. Il est choquant de découvrir que le nombre de Bibles vendues se chiffre en milliards ! Tant d’exemplaires ont été produits dans leur intégralité aussi bien en partie, plus que tout autre livre dans l’histoire. Aucun autre livre ne peut être comparé à la Bible en termes de circulation. Les dernières mises-à-jour sur la circulation de la Bible sont les suivantes (2019) : 5,6 milliards de personnes ont maintenant accès à la version complète de la Bible dans leur langue. Jusqu’à présent, nous avons 3,988 langues (sur 7,354) qui n’ont pas de Bible ce qui représente 246 millions de personnes ! La Bible numérique, à la fin de 2018, contenait 2,120 textes traduits en 1,430 langues et lus par 5,5 milliards de personnes, dont 799 Bibles version complète en 440 langues. Le nombre de textes bibliques audio a atteint 1,125, dans 752 langues parlées par 5,4 milliards de personnes. En juin 2017, la première Bible version complète ouzbèke a vu son apparition dans la capitale Tachkent et a été approuvée officiellement par le gouvernement ouzbek (www.biblesociety.org).

         Quant au monde des sourds et malvoyants, les traductions de la Bible en partie et version complète font des percées pour atteindre ce groupe de personnes. Le travail est lent dans ce domaine, mais les sociétés bibliques continuent de développer leur travail en braille et en langage de signes. Mes amis, aucun autre livre dans l’histoire n’est comparable à la Bible. Encore une fois, cela ne prouve probablement pas son origine divine, mais il serait presque ridicule de ne pas y croire ou d’en douter. Il semblerait qu’une main divine soit à l’origine de la circulation de la Bible. Jésus lui-même nous a dit que lorsque cet évangile se répandra dans le monde entier, alors viendra la fin. Êtes-vous, mes amis, prêts pour cette merveilleuse occasion?

        Unique dans sa survie. Aucun autre livre n’a été persécuté comme la Bible. Pourtant, elle s’en est sortie en tête de liste. La Bible a été interdite, brûlée, enchaînée aux églises, sa sainteté violée, des milliers de personnes et Bibles jetés en mer. En Occident, à l’époque moderne, on l’a appelé « littérature de la haine ». Actuellement, en Chine, la Bible et les chrétiens subissent une pression intense de la part de l’État communiste. Et comme par le passé, elle survivra alors que les persécuteurs périront. Le gouvernement chinois tente de réécrire le christianisme en réécrivant la Bible pour l’aligner à la terrible philosophie communiste. Plusieurs pasteurs, anciens et membres ont été détenus, bannis de leurs villes, les enfants ont été interdits de fréquenter les églises. Le christianisme n’est pas étranger au martyre. Le christianisme est né dans la persécution et le martyre, mais il vit et est toujours au sommet.

        L. Hastings illustre la manière unique dont la Bible a résisté aux attaques des impénitents et des sceptiques : les impies ont réfuté et renversé ce livre pendant dix-huit ans. Pourtant, il demeure encore aujourd’hui, solide comme un roc. Sa circulation augmente et elle est, aujourd’hui, plus que jamais aimé, chéri et lu. Les infidèles, avec leurs assauts, en vain ont-ils fait autant d’impression sur ce livre qu’un homme avec un marteau sur les pyramides d’Égypte. Lorsque le monarque français s’est proposé de persécuter les chrétiens de son royaume, un vieil homme d’état et guerrier lui a dit : « Monseigneur, l’Église de Dieu est une enclume (masse métallique) qui a usé beaucoup de marteaux ». Les marteaux des infidèles ont donc pillé ce livre pendant des siècles, mais les marteaux sont usés et l’enclume résiste toujours. Si ce livre n’avait pas été le livre de Dieu, les hommes l’auraient détruit il y a longtemps, car les empereurs et les papes, les rois et les prêtres, les princes et les souverains ont essayé de le détruire. Et voici que tous sont morts, et le livre demeure encore (Lea, GBW, 17 18).

        Bernard Ramm ajoute : « Plus de mille fois, l’heure de la fin de l’existence de la Bible a sonnée. Le cortège funéraire est formé, l’inscription gravée sur la pierre tombale et les derniers mots ont été dits. Mais, de quelque autre manière, le corps ne reste jamais sur place. Aucun autre livre n’a été autant découpé, coupé, criblé, examiné et abusé. Avec tant de haine et de scepticisme, et avec attention et érudition (connaissance) sur chaque chapitre, ligne et principe, quel livre de philosophie, de religion, de psychologie ou de belles lettres des temps classiques ou modernes a fait l’objet d’attaques massives comme la Bible ? Cependant, la Bible demeure le livre toujours aimé, lu et étudié par des millions de personnes, (Ramm, PCE 1953, 232 233). Nous avons récemment lu qu’au Royaume-Uni, un juge a statué sur la doctrine biblique selon laquelle les personnes sont créées, mâle et femelle, est incompatible avec la dignité humaine. Que celles-là qui suivent cette croyance peuvent être licenciées de leur emploi sur cette base. Le tribunal a statué que la personne qui croit que Dieu a créé les humains, mâle et femelle, et les efforts pour tenter de changer l’origine de leur sexe deviennent inutiles et autodestructeurs et du même coup est péché ; cela devient, sa « propre opinion ».

        L’humanité impie attaquera toujours Dieu, sa Parole, la Bible et ses disciples. « Ceux qui vivront pieusement en Christ Jésus seront persécutés » 2 Tim. 3 :12. Mais, comme la Bible n’a jamais failli dans ses prédictions, a dit : un jour, bientôt espérons-le, le Christ reviendra pour son peuple. Il n’y aura plus de douleur, de maladie, de violence et de mort. La question pour nous tous est : êtes-vous de Son côté, le côté gagnant ? Le choix vous appartient.

        Nous continuerons l’analyse sur la fiabilité et la validité de la Bible dans ma prochaine lettre. Que Dieu vous bénisse tous.

Je suis très redevable au livre de Josh McDowell : The New Evidence That Demands A Verdict, Thomas Nelson Publishers, Nashville, (1999), pour les informations contenues dans ce bulletin.

C’est quelque chose de précieux ou de précis pour préciser plus d’informations, parmi lesquelles je vous contacte à ronhende@outlook.com