Les sept derniers fléaux de l’Apocalypse Chap. 16 (Le dernier livre de la Bible). Pt. 1
Dans cet article, j’aimerais que nous étudiions les sept derniers fléaux dont Dieu dit à l’humanité qu’ils ne tomberont que sur ceux qui ont rejeté son invitation aimante à venir à lui. Dieu appelle sincèrement les gens à se repentir de leur rébellion contre Lui et à Lui permettre de les purifier de leur méchanceté. Dieu désire transformer à nouveau les humains à l’image divine afin qu’ils puissent vivre avec les êtres célestes, sans péché, pour toujours.
Ces fléaux n’arriveront sur terre qu’après la fin de la période de probation de l’homme, et ils recevront donc la colère de Dieu, ceux qui l’ont rejeté comme leur Créateur, Dieu et Restaurateur. Ces fléaux culmineront dans la destruction de la terre polluée, contaminée et de l’humanité méchante. Dans Apocalypse 11. 18, nous lisons ce terrible avertissement : “Les nations se sont irritées, et Ta colère est venue, ainsi que le temps des morts, afin qu’ils soient jugés, et que Tu donnes une récompense à Tes serviteurs les prophètes, aux saints, et à ceux qui craignent Ton nom, petits et grands, et que Tu détruises ceux qui détruisent la terre.” Vous voyez, mes amis, si Dieu n’intervient pas, l’humanité détruira cette terre dont Dieu l’a chargée de la surveiller.
Avant d’examiner ces fléaux dans l’Apocalypse de Jean, passons en revue la seule autre fois où Dieu a envoyé des fléaux majeurs sur ce qui était peut-être la plus grande nation de l’époque, la nation d’Égypte. Ce récit se trouve dans Exode 12. 1 – 14. 31. Ce récit est três triste d’un côté, mais passionnant de l’autre. Pourquoi Dieu a-t-il infligé à la nation égyptienne[1] ces fléaux dévastateurs ? Dans “La Tragédie des Siècles”, la grande controverse entre le bien et le mal qui se déroule dans notre monde, nous retrouvons un ingrédient important de l’histoire de la plaie égyptienne dans Genèse 15. 13-16. Nous y lisons que Dieu dit à Abraham que les descendants d’Abraham, les Juifs, quitteront Canaan, le pays légué par Dieu à Abraham et à ses descendants, et qu’ils vivront en Égypte, un pays qui n’est pas le leur.
Dans ce pays, ils seront réduits en esclavage pendant quatre cents ans, mais à la quatrième génération, Dieu les ramènera au pays de Canaan avec de grandes richesses. Dieu précise à Abraham que cet exode d’Égypte aura lieu après qu’Il aura jugé les Égyptiens. Ce jugement, ce sont les dix plaies qui ont presque détruit l’Égypte ; nous lisons dans Exode 10. 7 “Les serviteurs de Pharaon lui dirent : Jusqu’à quand cet homme sera-t-il pour nous un piège ? Laissez aller les hommes, afin qu’ils servent l’Éternel, leur Dieu : Ne sais-tu pas que l’Égypte est déjà détruite ?”
Nous comprenons, d’après le sérieux des serviteurs de Pharaon, que le roi d’Égypte considérait les plaies comme des miracles de Moïse et d’Aaron et non du Dieu des Hébreux, même si Moïse et Aaron lui ont dit spécifiquement que Dieu exigeait la libération de Son peuple, Israël, qu’il appelait Son “premier-né”. Dans Genèse 4. 22, 23, nous lisons le récit suivant : “Tu diras à Pharaon : “Écoute la parole de l’Éternel : Israël est Mon fils, Mon premier-né : Si tu refuses de le laisser partir, Je tuerai ton fils, ton premier-né”. En d’autres termes, Dieu a envoyé ces fléaux dévastateurs sur l’Égypte afin de forcer le roi à reconnaître Sa puissance et Sa supériorité et à libérer Son peuple. Mais les fléaux sont plus nombreux qu’il n’y paraît. Chaque fléau qui s’abat sur l’Égypte est un jugement sur les faux dieux de l’Égypte, les dieux dont ils dépendaient pour se protéger des autres nations et pour subvenir à leurs besoins quotidiens. En dix coups, Dieu va régler son compte à ce roi têtu.
Ainsi, en faisant sortir Son peuple d’Égypte, Dieu démontrait en même temps à l’Égypte et au monde que Lui seul était Dieu et que les dieux du bois, de la pierre, des animaux et des corps célestes n’offraient aucun remède au mal et à la misère de la société. Par exemple, les Égyptiens vénéraient le Nil comme une source de prospérité nationale. Ainsi, lorsque Dieu transforme l’eau en sang et tue tout ce qui s’y trouve, et qu’elle devient elle-même impropre à assurer la santé et la subsistance, on constate que le Dieu de Moïse est supérieur au dieu du Nil qu’ils vénéraient. Cette première plaie allait amorcer une érosion de la confiance dans les faux dieux et développer la crainte et le respect pour le Dieu suprême de Moïse et des Hébreux.[2] Puisque les Égyptiens retenaient les Hébreux en captivité et les réduisaient en esclavage, ils estimaient qu’eux et leurs dieux étaient supérieurs aux Juifs et à leur Dieu, Dieu devait donc détruire leur confiance dans leurs faux dieux. Et Dieu avait l’intention d’accomplir cela dans chaque plaie qu’Il envoyait sur l’Égypte, si les Égyptiens reconnaissaient cela. Dieu a fourni les preuves de Sa supériorité, mais les Égyptiens doivent eux-mêmes Le reconnaître.
Ces signes et ces prodiges en Égypte ont constitué la “voix” de Dieu aux Égyptiens et à toute l’humanité, leur indiquant que Lui seul est Dieu et qu’il n’y en a pas d’autre. Les cieux et la terre crient d’une voix forte que Dieu seul est Dieu et le seul Sauveur de l’homme, Ésaïe 45. 22. Dans Ps. 19. 1-3, nous lisons que les cieux et la terre proclament la gloire de Dieu, et qu’il n’y a pas de discours ni de langue sur terre où leur voix ne soit entendue ! Job 11. 7, 8 nous dit à nous, humains, d’interroger les bêtes et elles nous instruiront, et les oiseaux du ciel et ils nous diront, ou de parler à la terre et elle nous instruira, et les poissons de la mer nous annonceront que la main de Dieu nous a tous faits pour que nous puissions l’aimer et l’adorer. Dans Hébreux 2. 11, nous sommes assurés que Jésus n’a pas honte de nous appeler frères parce qu’Il est devenu comme l’un de nous. Même les pierres crieraient la gloire de Jésus si les humains restaient silencieux ! Luc 19. 40.
Par conséquent, mes chers amis, lorsque Dieu agit pour défendre Son peuple qui est persécuté et tué, ce n’est pas seulement pour délivrer Son peuple, mais pour montrer aux persécuteurs que leurs actes de malveillance finiront par les détruire, et que de cette destruction, il n’y aura pas de rétablissement. Il supplie donc par ces signes toute l’humanité qui Le rejette de faire volte-face et de L’accepter dans sa vie. Il y a d’autres moments dans la Bible où Dieu est intervenu pour protéger et sauver Son peuple. Nous lisons l’incident au cours duquel Israël a été attaqué par 145 000 soldats assyriens. C’est une énorme armée qui s’est rassemblée contre Jérusalem, mais Dieu a assuré à Ézéchias qu’Il défendrait la ville pour l’amour de Lui-même (És. 37. 35, 36. Dans ce cas, Dieu a envoyé un fléau qui a tué 145 000 soldats assyriens afin de pouvoir protéger Son peuple.
Comprenez, mes amis, ce n’est pas que Dieu prend plaisir à détruire les gens, mais lorsque l’humanité dépasse les “lignes rouges” que Dieu a établies pour son bien et pour la protection de la terre et de Ses fidèles, Dieu doit intervenir. Cette histoire se déroule à de nombreuses reprises dans la Bible. Dans Ezéchiel 33. 11, nous lisons : “Dis-leur : Je suis vivant, dit le Seigneur, l’Éternel, je ne prends pas plaisir à la mort du méchant, mais je prends plaisir à ce que le méchant revienne de sa voie et vive ; reviens, reviens de tes mauvaises voies, car pourquoi mourrais-tu, maison d’Israël ? De même, aujourd’hui, Dieu a averti l’humanité qu’Il reviendra sur cette terre pour racheter Son peuple qui L’a patiemment attendu.
Par des millions de voix à travers toute la terre, les masses humaines ont entendu et entendent encore les avertissements d’hommes, de femmes et d’enfants dévoués qui les rappellent à la piété et les éloignent de leur rébellion délibérée contre Dieu et Ses normes de vie sainte et morale. Aujourd’hui, les hommes cherchent à réformer ou à refaire les humains à tout sauf à l’image de Dieu. Nous appelons cela le post-humanisme ou le trans-humanisme ou la fusion des machines et des humains, sans oublier la combinaison de l’IA (intelligence artificielle) et de l’intelligence humaine dans le cerveau humain. L’image de Dieu ne doit plus se refléter dans l’homme, semble être le mantra sous-jacent des scientifiques “réveillés” d’aujourd’hui. Satan a pratiquement pris le contrôle de l’humanité.
La bonne nouvelle est que Dieu a un reste de personnes qui reflètent et continueront à refléter l’image de Dieu jusqu’au jour où le Seigneur viendra les Sauver de cette espèce autodestructrice qui a été créée pour refléter l’image et la ressemblance, le caractère du Dieu Créateur. Et rappelez-vous ceci : ce reste est et continuera d’être les persécutés de la terre, les parias de la société, uniquement parce qu’ils refusent fermement de s’unir à la majorité de l’humanité qui abandonne Dieu et est dirigée par Satan. Ce sera encore une fois le Covid-19, mais en pire. Tout comme les gouvernements et les individus ont persécuté ceux qui ont refusé d’être vaccinés (et Dieu merci, il est maintenant démontré que c’était la bonne décision à prendre), et tout comme des millions de personnes ont été blessées, mutilées et tuées par ces injections erronément appelées vaccins, des milliards de personnes périront pour avoir rejeté le grand amour réformateur de leur Créateur qu’ils ont jugé sans importance !
Pour conclure cet article, revenons aux sept derniers fléaux d’Apocalypse 16. Nous demandons à nouveau pourquoi Dieu envoie ces fléaux sur l’humanité ? Pourquoi Dieu a-t-il envoyé les fléaux sur les Égyptiens ? N’est-ce pas, comme nous l’avons vu, parce que le gouvernement égyptien a défié, oui, défié, le Dieu créateur lorsqu’Il leur a dit, par l’intermédiaire de Moïse et d’Aaron, de “laisser aller mon peuple afin qu’il M’adore” ? Les Égyptiens ne se sont-ils pas cachés derrière les faux dieux qui leur ont fait refuser d’écouter la voix du vrai Dieu ? De même, Dieu enverra les sept derniers fléaux sur l’humanité parce qu’elle refuse d’écouter la voix de Son peuple qui proclame le message d’Apocalypse 14. 9, 10, et dont Covid-19 était son avertissement à l’humanité de la plus grande crise à venir qui se terminera par les sept derniers fléaux dévastateurs. Nous lisons dans Apocalypse 14. 9, 10 : “Le troisième ange les suivit, en disant d’une voix forte : Si quelqu’un adore la bête et son image, et reçoit sa marque sur son front ou sur sa main, 10 il boira du vin de la colère de Dieu, versé sans mélange dans la coupe de Sa fureur, et il sera tourmenté dans le feu et le soufre, en présence des saints anges et en présence de l’Agneau.
Puissions-nous tous être prêts pour l’apparition glorieuse de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ lorsqu’Il viendra enfin pour Son peuple. Vous voyez, je vous l’ai dit !
[1] According to the SDA Bible Commentary, vol. 1, these plagues took place in the reign of Amenhotep II, (1450-1450-1425 BC); the historian Josephus in his Life and Works, book 11, chaps. 7-16, gives a moving description of this entire episode. In Ussher’s Annals of the world, pages 35-39; 1577- 1497BC; Master Books pub. 2003, 8th printing in 2008, one can find a historical outlay of the plagues.
[2] SDA Bible commentary, vol. 1, chap. 4
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Je tiens à remercier gracieusement Sylviane Senty d’avoir pris en charge la traduction de cet article en français. Merci.
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